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J'ai beaucoup participé avec mes clients à des projets d'acquisition de données géographiques : données Ign (quand il n'y avait rien d'autre), cadastre,
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orthophotoplan, ... etc, ce qui m'a permis de comprendre à la fois ce dont ils avaient besoin, ce que leur proposaient des producteurs externes (Ign, Dgi) et aussi ce qu'ils possédaient eux-même en tant que producteurs.
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'''La donnée libre en France :''' c'est un vaste sujet qui ressemble un peu à un serpent de mer sur notre territoire : beaucoup d'utilisateurs (publics ou privés) souhaitent avoir accès gratuitement aux gisements de données géographiques qui existent aussi bien chez les principaux producteurs que sont les collectivités, que chez d'autres producteurs/transformateurs que peuvent être des organismes comme Ign ou Dgi.
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Il faut, je crois, rester prudent quant à cette démarche : une donnée libre ne signifie pas obligatoirement une donnée gratuite et libre de droits, mais plutôt une donnée mise à disposition par un producteur identifié, dans un cadre défini. L'exemple de Brest métropole océane qui a mis à disposition en licence creative commons son orthophotoplan est un bon exemple.
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Cela signifie aussi - et surtout - que la donnée est bien identifiée par son producteur et bien identifiable par son(ses) utilateur(s).
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Une donnée libre doit être une donnée dont la ligne de vie est clairement identifiée.
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'''Mon intérêt pour la commission sur les données libres :''' n'étant vendeur ni de données, ni de logiciels, mais simplement de conseils (et aussi de formations dans le domaine des SIG), je milite pour une pédagogie de l'open source auprès de mes clients dans ce domaine précis de la donnée géographique. J'ai déjà suggéré à certains d'entre eux de positionner certaines de leurs données généralistes au niveau de l'Osgeo.
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Je réfléchissais depuis un an déjà à la création d'une fondation française spécifique à la donnée géographique, regroupant les collectivités, celles-ci mettant dans "le pot commun" des données qu'elles produisent. Cette fondation, totalement indépendante, contrairement au géoportail, avait du sens pour fédérer des producteurs entre eux. Mettre en place une telle structure était complexe. Le développement de la représentation francophone de l'Osgeo apporte, je crois, une réponse intéressante à cette problématique. C'est pour cela que je m'y investis.

Revision as of 01:25, 25 June 2007

Hervé HALBOUT Consultant SIG Sarl Halbout Consultants Hérouville-Saint-Clair (14) France Tél./Rép.: 08 79 64 49 77 Tél./Fax : 02 31 06 05 14 Tél. mobile : 06 07 98 27 65 e-mail : hhalbout@hc-sig.fr Lien titre http://www.hc-sig.fr


Petite histoire : consultant SIG depuis 12 ans, je travaille presque exclusivement avec les collectivités territoriales françaises (Conseils Généraux, Régionaux,villes, intercom, services Etat). J'ai beaucoup participé avec mes clients à des projets d'acquisition de données géographiques : données Ign (quand il n'y avait rien d'autre), cadastre, orthophotoplan, ... etc, ce qui m'a permis de comprendre à la fois ce dont ils avaient besoin, ce que leur proposaient des producteurs externes (Ign, Dgi) et aussi ce qu'ils possédaient eux-même en tant que producteurs.

La donnée libre en France : c'est un vaste sujet qui ressemble un peu à un serpent de mer sur notre territoire : beaucoup d'utilisateurs (publics ou privés) souhaitent avoir accès gratuitement aux gisements de données géographiques qui existent aussi bien chez les principaux producteurs que sont les collectivités, que chez d'autres producteurs/transformateurs que peuvent être des organismes comme Ign ou Dgi. Il faut, je crois, rester prudent quant à cette démarche : une donnée libre ne signifie pas obligatoirement une donnée gratuite et libre de droits, mais plutôt une donnée mise à disposition par un producteur identifié, dans un cadre défini. L'exemple de Brest métropole océane qui a mis à disposition en licence creative commons son orthophotoplan est un bon exemple. Cela signifie aussi - et surtout - que la donnée est bien identifiée par son producteur et bien identifiable par son(ses) utilateur(s). Une donnée libre doit être une donnée dont la ligne de vie est clairement identifiée.

Mon intérêt pour la commission sur les données libres : n'étant vendeur ni de données, ni de logiciels, mais simplement de conseils (et aussi de formations dans le domaine des SIG), je milite pour une pédagogie de l'open source auprès de mes clients dans ce domaine précis de la donnée géographique. J'ai déjà suggéré à certains d'entre eux de positionner certaines de leurs données généralistes au niveau de l'Osgeo. Je réfléchissais depuis un an déjà à la création d'une fondation française spécifique à la donnée géographique, regroupant les collectivités, celles-ci mettant dans "le pot commun" des données qu'elles produisent. Cette fondation, totalement indépendante, contrairement au géoportail, avait du sens pour fédérer des producteurs entre eux. Mettre en place une telle structure était complexe. Le développement de la représentation francophone de l'Osgeo apporte, je crois, une réponse intéressante à cette problématique. C'est pour cela que je m'y investis.